Les propriétaires actuels (Jean Weil et Annick Barais) ont acquis le moulin, en juin 1999, pour en faire leur résidence principale . Comme Pierre Doire, Annick Barais était native de la région (Baugé) et travaillait à Paris où elle résidait ; elle connaissait bien Bazouges et les Rairies communes proches de sa résidence secondaire située à Jarzé où son père chirurgien-dentiste avait eu un cabinet secondaire. Comme son mari d'origine alsacienne, elle rêvait d'une grande maison pour pouvoir accueillir sa famille, ses parents et amis. Ils ont découvert le moulin de la Barbée par hasard et ont eu tout de suite le coup de foudre. Conscient de la nécessité d'une surveillance et d'un entretien suivi, Pierre Doire ne souhaitait pas céder son moulin à des personnes qui en feraient une résidence secondaire. Cela tombait bien. Pierre Doire a transmis sa connaissance de la rivière et des entretiens nécessaires. Il a toujours été disponible pour conseiller et soutenir en cas de soucis. La grande solidarité des "meuniers" existe vraiment et cela tient chaud au cœur..
En 2008, la passerelle en métal et bois permettant l'accès au poste de commande du clapet est remplacée par une passerelle en caillebotis en acier galvanisé (travaux réalisés par la société La Verchéenne). La rambarde mobile est remplacée par une rambarde fixe, ce qui fragilise la passerelle en cas d'inondations importantes comme celles de 1995 (voir page "Les inondations"). A la suite de ces travaux, le département de la Sarthe qui a hérité des rivières domaniales gérées jusqu'alors par l'Etat résilie les abonnements EDF des compteurs des clapets du Loir, ce qui a conduit à supprimer l'automaticité de fonctionnement (voir page "Un bâtiment en péril").
- abattage de peupliers très âgés qui menaçaient le bâti (ils ont opportunément été abattus en décembre 1999, juste avant la grande tempête qui a ravagé une grande partie de la France entre le 25 décembre et le 1er janvier);
- pose de piquets de châtaigniers pour stabiliser les rives (à la suite de l'abaissement du niveau d'eau consécutif à l'arasement du seuil-déversoir du moulin neuf situé en aval, intervenu en 2008);
- rénovation des chambres et des salles de bain, entre 1999 et 2005;
- remplacement des fenêtres en bois par des fenêtres à double vitrage en PVC;
- remplacement des bastaings de la passerelle sud par du caillebotis en acier galvanisé, de la rambarde en bois de la terrasse située au nord par une rambarde en inox, du balcon ouest par un balcon en inox et bois composite (le bois, même de très bonne qualité comme celui employé pour la restauration effectuée par Pierre Doire, résiste mal à l'humidité);
- suppression des balcons en bois de la façade sud et création d'une passerelle en acier galvanisé, au niveau du premier étage, ce qui permet l'entretien des gouttières et du toit sans avoir besoin de poser des échafaudages;
- installation d'un chauffe-eau solaire (dans l'attente de pouvoir produire de l'hydroélectricité);
- création et pose d'un monte-charge sur le pignon ouest permettant de monter le bois pour la cheminée située dans la grande pièce du premier étage (en hiver, nous consommons deux brouettes de bois par jour pour chauffer cette pièce qui est notre pièce de vie).
Ces travaux ont contribué à redonner une physionomie industrielle au bâtiment, à en améliorer l'isolation et à réduire les charges d'entretien.
Remplacement du balcon ouest (mai 2009)
conception/fabrication : Alain Barais - pause : Jérôme Monnier et Jean Weil
Remplacement des balcons Sud par une passerelle (2013)
Conception et réalisation Christian Esnault
Réparation de la porte de la vanne motrice (24.11.2013)
Entreprise Bodreau, La Flèche
Réparation de la vanne du second passage d'eau par l'entreprise CDR - couverture charpente - de Durtal, juin 2017.
Remplacement des bastaings de la passerelle d'accès à la vanne principale par du caillebotis en acier galvanisé, juillet 2017.
Restauration de la parcelle effondrée située sur le pignon est du moulin, septembre 2017 (voir page travaux septembre 2017)
Approvisionnement du chantier et découpe des plaques (notre neveu Stéphane Barais) ; installation et fixation des plaques (Geoffroy)
L'apparition de lézardes sur la tour a conduit à faire appel à une entreprise spécialisée dans la restauration de bâtiments anciens (l'entreprise Devautour à Sablé). Une entreprise qui n'hésite pas à intervenir en milieu difficile ! Le comblement des fissures et la pause de plaques de fer aux angles de la tour a nécessité d'échafauder le mur de la tour, au dessus de la porte marinière. Les travaux ont eu lieu du 16 au 18 décembre 2019. Le résultat n'est pas très esthétique mais on espère que ces travaux ont consolidé le bâtiment !